Marathon de PARIS

Dimanche 07 avril 2013, Carole, Guy, Hélène, Salim, David et Monique ont pris place dans leurs sas respectifs. 3H30 pour certains et jusqu'à 4H30 pour les autres.
8H45, les élites partents à fond, nous on danse pour se réchauffer sur des musiques très entraînantes, on papote avec nos voisins venus des 4 coins du monde tous habillés pareils avec nos sacs plastiques "jogging". On est beaux, on est motivé, on est surexcité, on y croit !!!!!
On avance tranquillement pas à pas pendant 3/4 d'heure pour les derniers avant de franchir la ligne de départ. Top chrono, c'est parti.....
Euphorie des 10 premiers km : c'est génial, une ambiance du tonnerre, des spectateurs à gogo, de la musique, des groupes de danse et même des pompiers sur leur grande échelle !!!! YOUHOU, on crie pour qu'ils nous remarquent (on reste des filles, que voulez-vous...), on s'arrête 30 secondes faire une chorégraphie devant un groupe de jeunes avec de la musique "dancefloor", on papote avec d'autres coureurs (là, on se dit qu'il va falloir refaire une formation d'anglais rapido....). BREF :  c'est génial !!!!
On passe le semi : tout va bien, en avance d'une minute sur l'objectif !!! Trop cool...
On commence à monter et descendre sur les quais de Seine : les "toboggans" dans le jargon des marathoniens parisiens, les cuisses commencent à se faire douloureuses.... un tunnel, tout le monde crie (mais fermer vos g------- !!!), 28ème km, ça va moins bien.... 30ème j'ai perdu 1minute, y'en a qui ont le moral en berne...
32ème, y'en a qui marchent et qui vont marcher pendant 9 km..... je ne donnerai pas le nom !
35ème : j'ai perdu 5min... mais c'est pas grave, je sais que je vais finir en courant sans m'arrêter et qu'il faut que je profite des ces derniers km.... Plus de musique, des gens allongés sur le bas-côtés, des cris de douleurs, des vomissements (bon appetit, il est 13H15 !!!), silence dans les rangs, je tente d'engager la conversation avec mon voisin (un grand black à l'air très sympa), il me répond (in english !!!), "Yes you are kenyan" !!!! Sans déconner !!! Je le double, j'aurais au moins doublé un kenyan dans ma vie !!!! et puis là tout s'accélère, les jambes retrouvent un peu de souplesse, il reste 1 km195 !!!!
L'arrivée salvatrice mais avec le regret que c'est déjà fini cette belle aventure.... me reste plus qu'à retrouver mon mari, Jacqueline et Alain ... et ça c'est pas gagné !

Finalement les 6 Galopins engagés ont tous fini. Bravo à Carole et Guy pour leur perfomance et à Monique  d'avoir tenu jusqu'au bout. Quant à Hélène, David et Salim, ils rêvent déjà de leur prochain marathon....